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REED EXPOSITION FRANCE (28 février 2018)

Charles POIGNET

Fonction : directeur technique et logistique 

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La mobilité internationale est-elle davantage soulignée et appréciée sur un CV ?

  • La mobilité internationale est soulignée c’est certain car c’est un énorme avantage d’avoir pu travailler avec différentes coutumes, mais ce qui l’est plus en revanche c’est la pratique de langues anglo-saxonnes, car l’anglais est très pratiqué au sein de l’entreprise. 

 

Pensez-vous qu’un étudiant ou une personne recherchant un travail a plus de chance d’être embauché(e) si elle a travaillé à l’étranger ? Et pourquoi ?

  • Oui pour nous, car nous sommes une très grande entreprise avec un très grand effectif de clients et collaborateurs. En effet, étant implantés à l’international nous travaillons avec des collaborateurs étrangers et nous devons de pouvoir communiquer correctement avec eux afin de les comprendre. Nous parlons constamment anglais. Cependant, cela dépend aussi dans quel département nous travaillons. Certains départements qui ne nécessitent pas la pratique de langues étrangères, donc ce n’est pas ça qui fera la différence entre deux personnes, mais plus ses compétences.

 

Avez-vous des exemples de mobilité internationale parmi votre personnel (expatriés français à l'étranger ou étrangers en France, formation à l'étranger, déplacements de plusieurs mois ou années, …) ? Si oui, seraient-ils prêts à témoigner ?

  • Non. Cependant, nous souhaiterions profiter de plus de mobilité internationale interne au sein de notre équipe, mais la direction ne favorise pas ce genre de démarche alors que nous sommes un groupe international.

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NOKIA (28 février 2018)

Sylvie POIGNET

Fonction : ingénieur en télécommunication

 

La mobilité internationale est-elle davantage soulignée et appréciée sur un CV ?

  • Effectivement, la mobilité internationale est à prendre en compte sur un CV, car Nokia est à la base une entreprise finlandaise. De plus, les divers départements de l’entreprise viennent de différents pays du monde entier, tels que : l’Italie, les États-Unis, le Mexique, l’Allemagne etc. il est donc important d’avoir « côtoyé » différentes langues et pratiques. De plus, l’anglais est très pratiqué chez nous car pour parler avec tous les étrangers des différents départements, c’est la principale langue commune, donc c’est la langue qu’il faut le plus savoir parler en tant que langue étrangère.

 

Pensez-vous qu’un étudiant ou une personne recherchant un travail a plus de chance d’être embauché(e) si elle a travaillé à l’étranger ? Et pourquoi ?

  • Tout à fait, il a eu la possibilité de découvrir et de travailler avec des personnes étrangères qui n’ont pas forcément les mêmes manières d’exercer que nous. Il a donc pu étudier différentes façons de faire, ce qui est un réel avantage et peut amener à s’améliorer professionnellement et personnellement.

 

Avez-vous des exemples de mobilité internationale parmi votre personnel (expatriés français à l'étranger ou étrangers en France, formation à l'étranger, déplacements de plusieurs mois ou années, …) ? Si oui, seraient-ils prêts à témoigner ?

  • Un de mes collègues de travail est parti en Roumanie à Timisoara pendant 2/3 ans afin de former des personnes au niveau de validation/intégration d’équipements Telecom que nous vendons à nos clients. Un témoignage de sa part pourrait être possible, à confirmer selon son désir.

 

ELSIMCO (4 avril 2018)

Franck SIMON

Fonction : gérant

 

La mobilité internationale est-elle davantage soulignée et appréciée sur un CV ?

  • Nous dirons ici que tout dépend de la cible, de la démarche du candidat ; afficher une mobilité internationale pourrait en effet être un atout si, bien entendu, la société envisage où possède déjà des activités à l’étranger… Par exemple, pour certaines sociétés, le process de carrière passe forcément par une expérience à l’internationale. Au contraire, postuler vers une PME franco-française en affichant une mobilité internationale pourrait faire craindre que la personne ne restera pas longtemps…En conclusion : avoir un CV adapté à la cible de société et surtout bien se renseigner sur celle-ci avant de postuler ! Nous recevons beaucoup de candidatures pour lesquelles nous constatons immédiatement que la personne ne CONNAIT PAS DU TOUT NOS ACTIVITES. Autant dire que nous ne passons pas de temps à l’analyse de tels dossiers….

 

Pensez-vous qu’un étudiant ou une personne recherchant un travail a plus de chance d’être embauché(e) si elle a travaillé à l’étranger ? Et pourquoi ?

  • Tout d’abord je dirai que tout dépend de ce qu’on appelle « travailler » : ramasser les tomates dans les champs en Australie ou être vendeuse en boutique de luxe à Dubaï…procurent 2 expériences professionnelles différentes. Dans le premier cas, il faudra surtout valoriser le niveau de langue étrangère et ses capacités d’adaptation (mettre en avant sa personnalité) au risque de ne pas intéresser du tout le recruteur ; dans le second cas (idéal) je valoriserai en plus son expérience professionnelle. Ce qui est certain : avoir une expérience (personnelle ou professionnelle) dans un cadre/environnement MULTI CULTUREL donnera des atouts notamment face à un candidat similaire qui n’aura travaillé qu’en France.

 

Avez-vous des exemples de mobilité internationale parmi votre personnel (expatriés français à l'étranger ou étrangers en France, formation à l'étranger, déplacements de plusieurs mois ou années, …) ? Si oui, seraient-ils prêts à témoigner ?

       Un exemple ; Mlle D.W aujourd’hui diplômée ingénieure textile : 1er stage de 4 mois au sein d’une entreprise en AUSTRALIE,        2ème        stage aux États-Unis au sein d’une grande société d’Aéronautique qu’elle a prolongé par un VIE d’un an à la demande        de la                      société. 

       Retour en France fin 2017, recrutée chez ELSIMCO en Février 2018. Elle n’avait aucune expérience professionnelle dans notre                          secteur d’activité, en revanche, sa maturité, son niveau relationnel, sa communication, son niveau en Anglais ont été des                                 critères positifs pour son embauche. Un bon exemple donc d’un profil junior mais qui, grâce à son expérience à.                                               l’international, a su nous convaincre de son potentiel.

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Mobilité internationale

Témoignages des professionnels

Claudia Woolgar

La vidéo ci-contre présente un entretien entre Claudia Woolgar, une productrice culturelle, et Evren Baba, un étudiant turc ayant participé à un programme Erasmus aux Pays-Bas. 
 

Cette vidéo a été réalisée dans le cadre d’un projet de groupe dont faisait partie Evren, par une ancienne étudiante de l’IUT de Sceaux, Charlotte Theil, qui est partie en DUETI aux Pays-Bas lors de l’année universitaire  2016-2017.
 

Ce projet a  porté sur le thème de la capitale européenne de la culture ; en effet, chaque année, deux villes d'Europe sont élues comme capitales européennes de la culture. Ainsi, en 2018 c’est Leeuwarden, dans la province hollandaise de la Frise, qui a été élue capitale européenne de la culture ; et c’est tout naturellement que Claudia Woolgar a été interviewée.
 

Ce titre de capitale européenne de la culture a été attribué en 2018, et a pour enjeu d'aider à redynamiser plus ou moins les villes en mettant en avant leur patrimoine, leur culture, en fixant  des objectifs pour réduire les points négatifs de ces villes. Par exemple, dans le cas de Leeuwarden, 60% des jeunes vivent sous le seuil hollandais de  pauvretés.
 

C'est pourquoi Claudia Woolgar et son équipe vont organiser plusieurs événements en réponse  à cette nomination de capitale européenne de la culture, afin de mettre en valeur l'attractivité culturelle de Leeuwarden et de la Frise, et  réduire un bon nombre de problèmes de la région et de la ville.
 

Enfin, Claudia Woolgar souligne l’importance de l’attractivité de la Frise, sur les plans économique, socio-culturel et environnemental, afin  d’inciter  les étudiants à la mobilité internationale.

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